yûko oshigime Moyashi
Messages : 74 Date d'inscription : 06/01/2013 Age : 25 Localisation : dans mon lit! (comme toujours!) :)
| Sujet: A l'ombre du cerisier Mar 12 Mar - 12:36 | |
| Ohayo! Alors dans cette partie j'aimerais vous présenté une histoire que j'écris. J'essayerais de poster une suite assez souvent, mais ce ne sera pas par chapitre! voili voilou! Je remercie d'avance les gens qui prendront la peine de le lire. Il y aura surement des fautes d’orthographe! désolée! j'espère que cela vous plaira! A l'ombre du cerisier Prologue - Spoiler:
Le clan Oshigime est une branche de la famille impériale japonaise. Elle réussit à s'étendre sur tout l'archipel et à prendre du pouvoir grâce à la présence d'esprit de ses dirigeants, au fil des années. Kizoku, héritier de cette illustre famille, eu lui aussi à mener une grande guerre. Il prit la mer pour conquérir la Chine. Cet immense pays dont on disait qu'il était imprenable succomba sous les assauts de l'armée de Kizoku. Ce dernier obligea tous les membre du régime à se soumettre et tua ceux qui refusèrent. Il instaura de nouvelles lois et forma un nouveau gouvernement. L'unification des deux pays pris le nom d' "empire Asiatique". Par la suite, l'Etat régis par Kizoku et son épouse, Sugi no Namida, demeura en paix. Sugi no Namida mis au monde un garçon, Setsudan. Kizoku et son peuple en furent immensément heureux.Un héritier pour la lignée Oshigime, qui permettrait d'éloigner les prétendants au titre d'empereur. 5 ans plus tard, Sugi no Namida enfanta de triplés, un garçon qu'elle nomma Jihatsu et deux filles, Haru et Yûko. Les heureux parents remarquèrent la couleur étrange des cheveux et des yeux de Yûko. Ils étaient bleus. Ils crurent que cette couleur inhabituelle promettait à cet enfant un glorieux destin. C'est pourquoi les parents décidèrent que l'héritier serait non pas Setsudan, mais Yûko. Dès que les trois enfants eurent atteint l'âge de 2ans, Kizoku ainsi que Sugi no Namida les laissèrent aux dignitaires de confiance, dans la résidance impériale de Kyoto. Les deux dirigeants léguèrent leur pouvoir à leur fille et partirent. Chapitre 1: Découverte du monde extérieur.- Spoiler:
Setsudan, Haru, Jihatsu et moi jouions dans le Jardin Du Fleuve lorsque Hana, notre nourrice, vint nous trouver. C’était une petite femme ronde aux cheveux châtains. Elle était vêtue d’un kimono blanc brodé de fleur de sakura. Elle s’inclina respectueusement jusqu'à terre et nous nous arrêtâmes. Je décidai de m’approcher. Du haut de mes 8ans je toisais cette bonne femme qui nous chérissait tant et lui dis : « Relève-toi Hana. Que nous vaux l’honneur de ta visite? Votre excellence impériale, dit Hana après s’être relevée, sire Akashi vous fait mander, ainsi que vos frères et votre sœur. Vous devez le rencontrer dans la salle du trône.» Hana se prosterna de nouveau, pendant que nous la dépassions.
«D’après vous, quelles sont les intentions de sire Akashi, Demanda Setsudan.» Nous avancions dans un large couloir bordé de shôji menant à de grandes pièces qui, pour la plus part, étaient dépourvus de meubles. Je leur jetais un regard mêlé de peur et de haine, car je détestais me retrouver seul dans ces endroits froids et solitaires, à attendre comme on me le demandait. Je sursautais quand Jihatsu répondit:«Il va sûrement encore nous demander d’accueillir de vieux seigneurs pour que Yuko reçoive leurs serments d’allégeance! Tout le monde sait bien qu'ils sont presque tous corrompus! Jihatsu! Comment oses-tu, Lui rétorquais-je, furieuse. Je dis seulement la vérité! Si tu n’en as toujours pas pris conscience, ma pauvre soeur, c’est que tu dois avoir un sérieux manque d’observation! Voyons, Jihatsu, Yuko, essayez de ne pas songer à ces choses aussi grossière, Dit Haru pour essayer de nous calmer. Tout ce que j’essaye de dire c’est que des enfants de notre âge ne devraient pas avoir de telles occupations. Nous devrions plutôt nous amuser…marmonna Jihatsu. Vous reprendrez cette conversation plus tard, nous arrivons.» Setsudan frappa à la porte. Deux servantes l’ouvrir et nous nous inclinâmes devant l’homme qui régissait le royaume. «Mes chers enfants! Comme je suis heureux de vous voir!» Akashi était l'homme de confiance de notre père. Ce dernier lui avait confié le poste de régent, en attendant que je soit en âge de lui succéder au titre d'impératrice. Sire Akashi était comme un deuxième père pour nous; ou plutôt le seul que nous n'avions jamais eu. Il était bon, juste et respectable. Setsudan pris la parole: «Votre Seigneurie, pourriez-vous nous révéler vos véritables intentions quant à notre venue? Setsudan, voyons, rien ne presse! Laissez moi d'abord m’enquérir de votre santé, Rétorqua sire Akashi. Nous nous portons fort bien, je vous remercie. Setsudan! Cela suffit! Arrête de parler pour nous ! Intervînt Jihatsu. Enfin! Jihatsu tu... Tout va bien Setsudan, L’interrompis le Seigneur Akashi. Qu'est ce qui ne va pas Jihatsu? J'aimerais sincèrement que vous arrêtiez d'obliger Yûko à attendre seul dans une pièce, pour recevoir les seigneurs vils de l'empire! Jihatsu, tu ne devrais pas parler comme cela. N'oublie pas que ce sont des hommes politiques importants. Certes! Cependant, imaginez ce qu'elle ressent, toute seule, enfermée dans de grandes pièces froides, avec ces vautours autours d'elle! Jihatsu, je te prierais à l'avenir de modérer tes phrases, qui sont trop fortes pour un garçon de ton âge. Ensuite, si Yûko a une quelconque plainte concernant ses obligations, qu'elle vienne m'en informer d'elle même. Ce n'est pas à toi de le faire, Dit fermement Sire Akashi. Mais...»
Sire Akashi leva la main et Jihatsu se tu. Le seigneur me regarda. Un long silence s'installa dans la pièce. Elle était large, dans des ton foncé, avec des peintures de démons. Le régent était installé sur une estrade, vêtu d'un hakama noir et rouge. Sire Akashi était un homme de forte carrure, aux cheveux grisonnants. Il avait combattut dans de nombreuses batailles, notamment dans la Guerre contre la Chine. Il avait reçu de cette bataille une balafre à la joue droite. Ma sœur intervint:«Sire? -ahem! Oui! Les enfants, si je vous ai fait venir, C'est parce que je vais vous emmener à ''l’extérieur''. Setsudan connaît déjà la ville et ses alentours, puisqu'il est plus âgé que vous, c'est pour cela qu'il vous accompagnera.» ''L'extérieur'' ce mot fit grand bruit parmi les enfants inexpérimentés du monde que nous étions. Hélas, nous n'avions jamais vu plus loin que les jardins du château en ce qui concerne l'extérieur à proprement parler. -Allez vous préparez! Nous nous retrouverons à l'heure de hebi, aux portes du Jardin du Fleuve. -C'est entendu, mon Seigneur, répondit Haru.» Sur ces dernières paroles, nous quittâmes la salle pour nous rendre dans nos appartements. Setsudan nous contemplait de façon bienveillante tandis que nous marchions en silence. L' excitation était tellement grande qu'elle nous réduisait au silence. Haru s'avançait derrière moi, un sourire peint sur son visage. Jihatsu, quant à lui poussait de petits rires nerveux. Dans ma poitrine, mon cœur battait la chamade, j'étais impatiente et tellement angoissée! Une fois arrivés à un croisement, nous nous saluâmes, puis, Haru et moi nous séparâmes de nos frères pour entrer dans notre chambre. Nous avions chacun nos propres chambres, ce qui était exceptionnelle pour des enfants de nos âges. Hana était agenouillée dans un coin de la pièce en attendant nos ordres. Je lui demandais de nous préparer en vue de notre première excursion dans la capitale. La nourrice coiffa nos cheveux et y appliqua un onguent pour les faire briller. Nous revêtîmes chacune des kimono de soie ornés de délicates broderies.Puis, Nous congédiâmes Hana et sortîmes dans le jardin miniature sur lequel donnait notre chambre. A mes côtés, Haru était parfaitement sereine. Elle contemplait chaque plantes sur lesquelles perlait la rosée matinale, chaque arbustes revêtant leur couleurs de printemps, chacune des fleures délicates apparaissant après les longs mois d’attente que leur avaient causé l’hiver. Elle observait l’émergence de la saison à laquelle elle devait son nom. Le printemps. Soudain, elle tourna la tête, remarquant que je l’observais. «Qui a-t-il? -oh, heu… je… que penses-tu de la décision de sire Akashi? - eh bien… je pense que c’est une bonne chose. Cela nous permettra de découvrir d’autres horizons, et puis, entre nous, si tu ne vois pas plus loin que les murs du château, je ne vois pas comment tu pourrais devenir une bonne souveraine! -Par pitié! Pourrais-tu éviter de tout ramener à ma condition d’héritière? Dis-je, faisant mine de prendre un air exaspérer. -Mais voyons Votre Altesse! Comment pouvez-vous reniez ainsi votre lignée! répondit Haru, imitant les nobles à la cour.» Nous nous miment à rire. Haru et moi nous amusions souvent à imiter les personnages, souvent trop sérieux, qui nous entouraient. La plus part n’avaient pas de mauvaise intentions, mais il arrivait que d’autres remettent en cause ma légitimité, du fait que mes parents étaient partit dès que Haru, Jihatsu et moi fûmes sevrer. J’adorais mes parents, mais je n’avais plus aucun souvenir d’eux, seulement une vague sensation de chaleur protectrice, et une chevelure noire aussi épaisse que de la soie. «Yuko? -ah! Oui pardon! - Réveille-toi! L’heure du rendez-vous approche! Nous devons partir. -Vas-y en première, je te suis. -Bien, mais fais vite! Sinon tu te perdras, me prévins Haru.» Elle s’en alla. Je m'attardais sur ce jardinet respirant la sérénité. «Loin de moi l’idée de rester à jamais cloîtré ici, cependant, je pense que chaque découvertes à son lot de surprises, et elle ne sont pas toujours des plus agréable… -Tu parles toute seule maintenant? Je sursautai. Je connaissais bien cette voix...
-Mais que fais-tu ici Jihatsu? -Eh bien! N'ai-je pas le droit de voir ma sœur chérie? Dit-il en s'agrippant à moi. -Si si bien sur mais tu m'as fait peur... -Hehehe! Je voulais vous rejoindre, toi et Haru, mais quand je l'ai croisé, seule (il insista sur le mot «seule»), je lui ai demandé où te trouver. Et c'est ainsi que nous sommes parvenus à cette situation, m'expliqua Jihatsu avec un air entendu. -Très bien, je te suis. Allons donc à la découverte de notre ville natal. Il me pris par la main et n’emmena à travers le labyrinthe de couloirs qu’abritait le château. -Jihatsu, tu sais pour tout à l'heure... Il me coupa de son fabuleux sourire. -Nous sommes arriver.
Après m'être excuser de nombreuses fois auprès de Sire Akashi, nous embarquâmes par deux dans des palanquins. Jihatsu et moi étions ensemble, Haru restant avec Setsudan, quand à sire Akashi, il montait à cheval, ayant l'habitude d'apparaître à visage découvert lors de ses traversées. Jihatsu était tout excité, ouvrant les rideaux pour contempler les paysages qui s'offraient à nous. « Jihatsu, nous sommes encore dans le château, il n'y a nul besoin de s'extasier, lui dis-je en prenant une moue faussement exéder. Non mais dis-moi, ce serait plutôt à moi de te réprimander ! Tu n'a jamais pris de palanquin à ce que je sache ! Tout est nouveau dans ce que nous faisons aujourd'hui ! Et toi, la principal intéressée, tu restes de marbre, aussi peu bavarde qu'une carpe ! Qu'est ce qui te prends ? -Mais rien du tout voyons ! Je te taquinais voilà tout ! » « Je ne peux tout de même pas lui dire que je suis terrifié à l'idée de tout ce que je vais voire ! Pensais-je. » Jihatsu plissa les yeux et se mit à me regarder avec tant d'insistance que le rouge me monta au joues. « Nee-chan, tu as peur c'est sa ? » « Mon Dieu ! Pourquoi est-il si perspicace ? Me dis-je tout en fermant les yeux avec crainte. » Une main chaude pausé sur ma tête me fit rouvrir lentement les yeux. Au-dessus de moi, mon adorable frère me regardait, plein d'amour, son sourire si lumineux qui semblait à lui seul capable de guérir toute les peurs et chagrins qu'une personne puisse ressentir. Je repris courage et suivait du regard, à côté de mon frère, le trajet nous menant à la ville. Je m'en rappelle fort bien, il faisait un temps magnifique, les lieux étaient baigné par le soleil, il faisait chaud mais le tout était équilibré par une fine brise de vent frais. Nous commençâmes par traverser les différentes (et nombreuses!) portes du château. Les murs de ce derniers étaient d'un blanc immaculé, ce qui leurs permettait, par des temps comme celui-ci, de refléter les couleurs des jardins ; tout ceci offrait un merveilleux spectacle pour la multitude d'habitants du palais. Les toits, quant à eux, était d'un bleu aussi parfait que la plus belle des nuits. Après avoir franchis les dernières murailles, ainsi que les douves, les enfants que nous étions découvrirent un monde nouveau. Nous étions plus loin que nous ne l'avions jamais été. Une foule immense s'assemblait dans les rues, autour du cortège. Des soldats l'écartaient pour nous permettre d'avancer. Les citoyens m'acclamaient, criaient mon nom. Ils ne m'avaient jamais vu et pourtant ils mettaient tant de ferveur dans leur dans leurs actes que j'en avais les larmes aux yeux. J'appris plus tard que je devais cet amour au bien que mes parents avaient fait. Ironie du sort, nous devions sortir pour voir la ville, mais tellement de monde c'était assemblé dans les rues que nous ne voyions plus que le haut des maisons. Le sol était-il fait de terre, d'herbe ou de pierres ? Y avait-il des fleures qui poussaient près des douves ? Si tel était bien le cas, elles avaient du êtres piétinées par les hommes et les femmes qui nous avaient suivit . Je savais que nous étions privilégiés mais ma surprise fut grande lorsque lorsque nous vîmes les premières maisons, ou du moins ce que nous pouvions en voir . Elles étaient toutes collées les unes à la suite des autres, formant des rues. Les teintes étaient plus ou moins froncées, et elles étaient toute construites sur un où deux étages . Elles suivaient cependant le modèle de construction du château avec leur toit de tuile et leur façade de pierres. Certaines au rez de chaussé, abritaient de petites échoppes ou des restaurants. Sur l'enseigne de l'une des boutiques, nous pouvions distinguer : ''ô dango, mes bons dango !'' Ceci m'interpella : « Nii-chan, qu'est ce que les dango? Des fruits ? Jihatsu me regarda et fut pris d'un rire tonitruant. -Mais que se passe-t-il ? Pourquoi ris-tu ?! Une pensée m'effleura l'esprit. -Serais-tu hystérique ? Dis-je avec des yeux ronds. -Mais non... hahaha... tu... tu... tu ne sais même pas ce que sont les dango, WAHAHAHA !!!! -Et alors ?! Tu le sais toi peut-être ?! Dis-je d'un air furibond. -Mais bien sûr que je le sais ! Qu'est ce que t’apprennent tes précepteurs ? -Et bien... On m'apprend à lire, à écrire, à compter... -Non mais franchement ! Moi aussi j'apprends ça, Haru aussi et Sestudan est passé par là. Mais à ce niveau là... C'est bien beau de rester dans le scolaire mais je pense qu'il y a des limites ! Tu ne connais pas les dango ! Après m'avoir dit cela, il me regarda si fixement que j'en rougis. -Oui bon... Je te rappelle que tu n'as toujours pas répondu à ma question ! -Hohoho.... Mme l'Héritière a besoin de l'aide de son ignorant petit frère ? Mais qu'aurais-je en échange de ce renseignement ? -Jihatsu... ! -Oh ! Je sais ! Je te répondrais seulement si tu me dis ça : « Onii-sama, je t'en pris, aurais-tu l'extrême bonté de me faire par de ton savoir ? » -Jamais. -Tu es froide, me dit-il avec une moue deçue. -Je peux très bien me débrouiller. Je n'ai pas besoin de ton aide pour savoir ce que sont des dango ! » Un choque contre le palanquin mis fin à la conversation. J'allais regarder par l'ouverture. La foule était devenue si dense que nous ne pouvions même plus avancer. Les samurais destinés à nous protéger étaient trop peu nombreux, et ils étaient submergés par la marée humaine. Les gens agrippaient notre palanquin, criaient des vivats. Je reculais d'un pas pour finalement tomber. Jihatsu, qui assistait lui aussi à la scène, alla s'asseoir dans l'un des angles de cet espace carré. Je lui dis, les yeux fixé sur le rideau de pailles : « C'est effrayant... -C'est mieux que rien, ils sont là pour toi, ne l'oublie pas. Chaque homme sur cette terre à besoin de croire en quelqu'un d'avoir une personne qui puisse leur assurer la stabilité. Cela les rassure, leur permet d'avoir l'esprit tranquille. Ils ont foi en toi, quoi qu'il arrive, garde ça en mémoire. Ne te mets pas la pression après avoir entendu ça mais ne te laisse pas aller non plus. » L'air sérieux qu'il avait gardé le long de son discours se dissipa, et bientôt un sourire où se mêlait l'affection et la compassion illumina son visage. Mon frère à toujours été plus libre que moi, et je lui ai toujours envier cette liberté. Il prenait soin de moi et de Haru, et lors de mes moments de temps libre, nous partions en cachette dans des endroits que lui seul connaissait.
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Dernière édition par yûko oshigime le Dim 27 Oct - 20:33, édité 7 fois | |
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